L’histoire du riad
Le riad-hôtel Riyad El Cadi est une entreprise familiale depuis plusieurs générations.
Il a été fondé par Herwig Bartels, diplomate de longue date, connaisseur du monde arabe, collectionneur d’art et, en dernier lieu, ambassadeur d’Allemagne à Rabat, au Maroc. C’est là qu’il a appris à apprécier la chaleur humaine, le soleil fiable et la vie colorée et animée de Marrakech, ainsi que la sérénité de ses habitants – l’endroit idéal pour se reposer après une vie professionnelle bien remplie.
Une maison ouverte aux amateurs d’art et de culture.
Construit au XIVe siècle sous la dynastie des Mérinides, le riad a servi de plateforme à Herwig Bartels pour sa célèbre collection d’art islamique. Des invités s’y sont réunis pour échanger sur l’art des Ottomans, des Bédouins des déserts du Proche-Orient, des tisserandes du Haut-Atlas et des tisseurs de tapis d’Anatolie.
Le Riyad El Cadi, lieu de rencontre pour les amateurs d’art et les connaisseurs de l’art islamique à Marrakech, était né. Aujourd’hui encore, le Riyad El Cadi est connu des Marocains sous le nom de « Dar Essafir », la maison du « Safir », l’ambassadeur.
L’Hôtel
La maison privée d’un grand collectionneur et amateur d’art, ouverte pour discuter ensemble de l’art islamique et de l’art arabe traditionnel à Marrakech, s’est transformée, avec le nombre croissant de clients et d’autres extensions, en un riad-hôtel de 17 chambres autour de 7 cours. Depuis 2000, Herwig Bartels a exploité le Riyad El Cadi en tant qu’hôtel et depuis 2003, ses filles continuent à le gérer en deuxième génération – tout à fait dans le style de leur père :
Le style : art oriental et hospitalité.
Le Riyad El Cadi est aujourd’hui encore une destination pour les amateurs d’art islamique et marocain. Dès la réception, vous êtes accueillis par des textiles berbères anciens issus de la collection d’importance internationale. Ces pièces, ainsi que beaucoup d’autres dans le riad, sont des exemples remarquables de l’art textile local et vous plongent ainsi dans la culture ancestrale des Berbères du Maroc.
Des œuvres d’art importantes sont réparties dans toutes les pièces, les couloirs et les cages d’escalier du riad et contribuent au caractère exceptionnel de la maison : premiers kilims anatoliens ou broderies ottomanes, boiseries médiévales de Fès ou meubles chinois classiques, tableaux modernes ou céramiques villageoises du Maroc.
Tout dans le riad est réuni dans une grande harmonie et invite à considérer l’art comme un langage fédérateur.
La rénovation
En l’espace de cinq ans, Herwig a acheté au total huit riads qu’il a réunis pour former le Riyad El Cadi. Pendant six ans, il a rénové les maisons avec un grand souci du détail.